Quando la vergogna varca le frontiere
Un responsable des démocrates-chrétiens
italiens (UDC, droite), Luca Volonté, a dénoncé jeudi "un homicide"
qui ne "doit pas rester impuni" après la mort de Piergiorgio Welby,
aidé à mourir par un médecin qui a débranché le respirateur qui le maintenait
en vie.
Luca Volonté, chef de groupe de
l'UDC à la chambre des députés, a appelé "l'autorité judiciaire à arrêter
les coupables de cet homicide puni par les lois de l'Etat", sur la chaîne
télévisée Rai.
Il a en outre dénoncé un
"acte violent, scandaleux et instrumentalisé" par l'association Luca
Coscioni et le président du parti Radical Marco Panella qui ont soutenu le
combat de Welby pour le droit de mourir. L'UDC a remporté environ 6 % des
voix aux législatives d'avril.
Ignazio La Russa, l'un des
dirigeants d'Alliance Nationale (droite, 12 % des voix) a accusé pour sa part
le parti Radical d'"intrumentalisation barbare".
"Pour réclamer un débat au Parlement, il y a d'autres méthodes", a-t-il critiqué.
"Nous éprouvons du regret pour ne pas avoir pu résoudre avec les lois de l'Etat un cas aussi dramatique", a enfin estimé Marina Sereni, de l'Olivier (gauche, membre de la coalition au pouvoir).
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